mercredi 4 mars 2009

Il a fait beau et même chaud

Les aventures hivernales ne sont pas encore finies ! Oui il fait moins froid, oui le compte rebours vers le 22 mars est enclenché, oui il a même plu, mais si la neige fond à Montréal, ce ponctuel réchauffement semble épargner quelques contrées plus nordiques du Québec. Direction Saint-Paulin la fin de semaine passée, pour retrouver les huttes du Lac Castor. Les huttes, c’est le concept de la pièce unique avec lit, poêle et table. Avant que le poêle soit allumé, on se gèle ; une fois le poêle allumé, on crève de chaud. Le paradoxe de dormir dans un sauna quand il fait -20 dehors … L’autre paradoxe, c’est que quand on ouvre la porte pour faire du frais, l’air froid ne peut pas rentrer, poussé par l’air chaud qui sort. Pas si facile, la vie rustique. La pluie par redoux, puis le refroidissement dans la nuit ont fait une couche de glace sur les sentiers, et quand on marche en raquettes, on a l’impression de craquer la croûte d’une crème brulée géante. Il a fait beau et même chaud (on se serait cru en Belgique).

samedi 17 janvier 2009

On remet ça : Hiver 0 - Maï&Gui 1

Quand il fait -20°C dehors et qu’il faut jour, ça va. Mais quand il fait nuit, alors là, c’est autre chose …

jeudi 15 janvier 2009

Avouez que ça ne manque pas de charme

La fin de cette année a été à l’image de la précédente : neigeuse et bien froide. Merveilleux ! Presque un an jour pour jour après notre première tempête 2007, on s’est pris quelques 20 cm de belle poudreuse dans les yeux, et le Québec vit en ce moment une vague de froid exceptionnelle. La neige, ça change le paysage urbain, et Montréal se transforme pour quelques jours en un havre feutré où les sons sont étouffés, et se transforme en un village amical où chacun prête un coup de pelle à son voisin pour déneiger autos et escaliers. Quelle merveilleuse aventure humaine que cette neige qui tombe ! Point de vacances pour nous cette année, mais 2 belles fins de semaines allongées de Noël et Nouvel an. On a pris la poudre d’escampette vers le Nord, en Mauricie, espérant profiter allègrement de la neige et du soleil ! Que nenni ; il a fait un temps gris les 3 jours de notre séjour, et à défaut de neige, de la pluie, d’abord verglaçante puis carrément liquide. Passer du -15°C au +10°C nous émerveille toujours. Mais le mauvais temps a cela de bon qu’il permet de faire du tourisme, et nous avons visité la si typique bourgade de Shawinigan. Finalement, on ne vous recommande pas … ça n’en vaut pas le détour. Pour le Nouvel an, on avait un plan sans accroc d’aller à Québec … Mais un coriace virus des tropiques est venu nous chatouiller le naseau. Point de féérique balade dans la seule ville où quelques ruelles tordues persistent : nous avons redécouvert notre appartement, canapé-lit, lit-canapé, grogs-tisanes, tisanes-grogs … Mais le WE n’a pas été désagréable pour autant, il nous aura au moins permis de découvrir notre environnement proche : les banlieues anglophones de l’ouest de Montréal, où les propriétaires de petits châteaux en fausse pierre semblent rivaliser à qui aura la plus haute tourelle ; les parcs « nature » dont le merveilleux de Cap-St-Jacques qui a eu leu bon goût de poster sur son sentier de randonnée une cabane à sucre qui sert été comme hiver des crêpes au sirop d’érable ; les centres d’achats énooorrmes dans lesquels nos amis ont eu la bonne idée d’acquérir un appareil à raclette, et la non moins bonne idée de nous inviter à en partager une. Aller, cette nouvelle année vaut bien le retour du dico franco-québécois ! A vous tous qui vous demand(i)ez quel peut (pouvait) bien être le Trifouilli-les-oies local, nous avons la réponse ! : St-Clin-Clin-les-meuh-meuh. Avouez que ça ne manque pas de charme. Et puis, sachez que veut veut pas, l’hiver passe tranquillement pas vite, et qu’il va durer tant et aussi longtemps que le thermomètre affichera -15…

mardi 25 novembre 2008

Neige et pâté chinois

Ca y est !! Il neige ! 5 cm cette nuit, la rue est blanche, les manteaux d’hiver, tuques et mitaines sont de sortie. L’année dernière, on a magasiné les vêtements d’hiver, cette année on investit dans une super pelle à neige. C’est de saison, ne nous remerciez pas, voici pour vous la si typique recette québécoise du pâté chinois : - de la viande hachée cuite à la poêle avec moult oignons - additionnée de maïs en crème (ne cherchez pas, c’est typiquement chinois comme ingrédient ; dans vos contrées lointaines, une boîte de maïs en grains fera l’affaire) - avec un bonus de petits pois pour les fines gueules - le tout disposé dans un grand plat et recouvert d’une bonne purée de patates, maison il s’entend - 5 minutes au grill et humm … sentez le fumet, savourez la texture, profitez de ce bout de Québec chez vous. Mais alors, pourquoi chinois le pâté ? Hé hé …

mercredi 5 novembre 2008

les premiers flocons tombent sur Montréal

Il s’en est passé des choses depuis le projet Pierrwitch, à commencer par 2 mois de temps. Après les journées (presque ; pour vous faire envie) caniculaires de septembre, place aux couleurs d’automne. C’était un peu mieux réussi pour nous cette année, puisqu’on a vraiment profité du rouge-ocre des feuilles, contrairement à l’année dernière où on avait dû se contenter des jaunes pisseux de début de couleurs. Pour l’occasion, on a fait un petit périple dans les Laurentides, jouant encore une fois avant l’hiver les randonneurs du dimanche. Nous pouvons nous targuer d’avoir été les derniers campeurs de la saison, et assurer que les duvets 3 saisons ont honorablement rempli leur mission. Nous avons fait halte dans un petit refuge de bois rond façonné, le jour suivant. Déception ! Le refuge en question est immense ! Pire, il est déjà occupé quand nous arrivons ! Horreur, il finit de se remplir par un groupe de bruyants. Adieu petite soirée intimiste aux lueurs du poêle (mais pour compenser, les québécois avaient dans leurs bagages une petite bouteille de whisky d’érable ; alors que nous même avions oublié la fiole de gnole maison). A la place, donc, on a comparé les odeurs des plats déshydratés des uns et des autres ; et nous tenons à préciser que les saucisses grillées et patates à la braise qui ont été notre repas ont, et de loin !, surpassé les « cannellonis au bœuf » et autres « coquillettes à la mexicaine » de nos voisins de table. On a aussi pu expérimenter le principe de la chaleur qui monte : 20 degré au plancher, et 50 sur la mezzanine. Sans compter que nous avions nos super duvets -12 … la nuit a été chaude. On n’a pas vu de loups, mais entendu quelques uns. Grrrr … et à défaut d’ours, on continue à attirer les lièvres quand on sort la nuit. 2 semaines plus tard, les premiers flocons tombent sur Montréal. Vision mirifique pour les uns, cauchemardesque pour les autres. On pense déjà aux balades en raquettes et aux descentes de ski … On a passé notre premier vrai Halloween la semaine passée. On avait pourtant une monstrueuse réserve de bonbons, mais les gamins ont tout raflé en 1 heure. Comme on donnait les bonbons en échange d’une bonne blague, on vous laisse apprécier celle classée numéro un par le jury : « pourquoi est-ce que les Etats-Unis n’avancent pas ? parce que Georges Bush » ; de la bouche d’un gamin de 12 ans. La veille les élections américaines … rrrooo. Pour l’heure, on aménage l’intérieur en vue des froids mois à venir (comprendre : réserve de films, de coussins, de couette et de quelques accessoires annexes pour jouer les cinéphiles en toute quiétude).

lundi 22 septembre 2008

projet Pierrwitch

Quand on est un bon canadien, on vit dehors, dans une cabane en rondins (n’ayons pas peur du cliché) au fond d’un bois, envahi de loups et d’ours.
On a voulu s’y essayer pendant quelques jours, houlààà en restant prudent toutefois, c'est-à-dire dans la cabane la plus proche de l’accueil du parc. Nous étions 5 amis, 9 jambes et 2 béquilles pour l’aventure. Nous pourrions résumer en disant que cette fin de semaine a été notre projet Pierrwitch à nous (les 2 béquilles sont celles de Pierre) : on est arrivé par nuit de pleine lune au parc (c’est fou comme le soleil tombe vite fin septembre), on a parcouru le petit kilomètre qui nous séparait de la cabane sur un sentier escarpé, pentu, caillouteux, pas éclairé il va de soi, avec moult bagages, denrées et bouteilles pour l’occasion. Total : 1h15 pour arriver, on vous laisse calculer la moyenne …
Mais quelle joie le lendemain ! Soleil, ciel bleu, écureuils, et une piste cyclable qui longe le petit sentier escarpé que nous avons eu tant de mal à parcourir ... Bon, pas d’eau potable cependant, ni de rideaux aux fenêtres, pas de grille pain, pas de clôture autour de la cabane pour éloigner le touriste venu faire la balade du dimanche (facile, le kilomètre en question, de jour !) et/ou admirer le nouveau modèle de toilette sèche adjacent au camp … On a bien profité, il faut retenir l’endroit qui est bien sympathique.
On a encore enfilé les bottes de randonnées il y a quelques jours pour aller crapahuter sur les sommets québécois. Ah ! … l’humour inénarrable des gardes parcs québécois, qui assurent 600 mètres de dénivelé sans préciser qu’il faudra s’enquiller 3 descentes, donc aussi … 3 montées. Une bien belle balade, finie dans les nuages. Et maintenant, on en est sûr ou presque, on va troquer les maillots de bain pour les anoraks. C’est l’automne officiellement demain, mais ça fait un moment que le fond de l’air est frais par ici. Bon, aller, aller, pas de neige encore, toutefois.

lundi 18 août 2008

Farniente à Québec …

Il fait beau, il fait chaud, on a canoté toute la journée précédente sur la rivière Jacques Cartier et on farniente allègrement avant de retourner à Montréal