lundi 22 septembre 2008

projet Pierrwitch

Quand on est un bon canadien, on vit dehors, dans une cabane en rondins (n’ayons pas peur du cliché) au fond d’un bois, envahi de loups et d’ours.
On a voulu s’y essayer pendant quelques jours, houlààà en restant prudent toutefois, c'est-à-dire dans la cabane la plus proche de l’accueil du parc. Nous étions 5 amis, 9 jambes et 2 béquilles pour l’aventure. Nous pourrions résumer en disant que cette fin de semaine a été notre projet Pierrwitch à nous (les 2 béquilles sont celles de Pierre) : on est arrivé par nuit de pleine lune au parc (c’est fou comme le soleil tombe vite fin septembre), on a parcouru le petit kilomètre qui nous séparait de la cabane sur un sentier escarpé, pentu, caillouteux, pas éclairé il va de soi, avec moult bagages, denrées et bouteilles pour l’occasion. Total : 1h15 pour arriver, on vous laisse calculer la moyenne …
Mais quelle joie le lendemain ! Soleil, ciel bleu, écureuils, et une piste cyclable qui longe le petit sentier escarpé que nous avons eu tant de mal à parcourir ... Bon, pas d’eau potable cependant, ni de rideaux aux fenêtres, pas de grille pain, pas de clôture autour de la cabane pour éloigner le touriste venu faire la balade du dimanche (facile, le kilomètre en question, de jour !) et/ou admirer le nouveau modèle de toilette sèche adjacent au camp … On a bien profité, il faut retenir l’endroit qui est bien sympathique.
On a encore enfilé les bottes de randonnées il y a quelques jours pour aller crapahuter sur les sommets québécois. Ah ! … l’humour inénarrable des gardes parcs québécois, qui assurent 600 mètres de dénivelé sans préciser qu’il faudra s’enquiller 3 descentes, donc aussi … 3 montées. Une bien belle balade, finie dans les nuages. Et maintenant, on en est sûr ou presque, on va troquer les maillots de bain pour les anoraks. C’est l’automne officiellement demain, mais ça fait un moment que le fond de l’air est frais par ici. Bon, aller, aller, pas de neige encore, toutefois.

Aucun commentaire: