mardi 25 novembre 2008

Neige et pâté chinois

Ca y est !! Il neige ! 5 cm cette nuit, la rue est blanche, les manteaux d’hiver, tuques et mitaines sont de sortie. L’année dernière, on a magasiné les vêtements d’hiver, cette année on investit dans une super pelle à neige. C’est de saison, ne nous remerciez pas, voici pour vous la si typique recette québécoise du pâté chinois : - de la viande hachée cuite à la poêle avec moult oignons - additionnée de maïs en crème (ne cherchez pas, c’est typiquement chinois comme ingrédient ; dans vos contrées lointaines, une boîte de maïs en grains fera l’affaire) - avec un bonus de petits pois pour les fines gueules - le tout disposé dans un grand plat et recouvert d’une bonne purée de patates, maison il s’entend - 5 minutes au grill et humm … sentez le fumet, savourez la texture, profitez de ce bout de Québec chez vous. Mais alors, pourquoi chinois le pâté ? Hé hé …

mercredi 5 novembre 2008

les premiers flocons tombent sur Montréal

Il s’en est passé des choses depuis le projet Pierrwitch, à commencer par 2 mois de temps. Après les journées (presque ; pour vous faire envie) caniculaires de septembre, place aux couleurs d’automne. C’était un peu mieux réussi pour nous cette année, puisqu’on a vraiment profité du rouge-ocre des feuilles, contrairement à l’année dernière où on avait dû se contenter des jaunes pisseux de début de couleurs. Pour l’occasion, on a fait un petit périple dans les Laurentides, jouant encore une fois avant l’hiver les randonneurs du dimanche. Nous pouvons nous targuer d’avoir été les derniers campeurs de la saison, et assurer que les duvets 3 saisons ont honorablement rempli leur mission. Nous avons fait halte dans un petit refuge de bois rond façonné, le jour suivant. Déception ! Le refuge en question est immense ! Pire, il est déjà occupé quand nous arrivons ! Horreur, il finit de se remplir par un groupe de bruyants. Adieu petite soirée intimiste aux lueurs du poêle (mais pour compenser, les québécois avaient dans leurs bagages une petite bouteille de whisky d’érable ; alors que nous même avions oublié la fiole de gnole maison). A la place, donc, on a comparé les odeurs des plats déshydratés des uns et des autres ; et nous tenons à préciser que les saucisses grillées et patates à la braise qui ont été notre repas ont, et de loin !, surpassé les « cannellonis au bœuf » et autres « coquillettes à la mexicaine » de nos voisins de table. On a aussi pu expérimenter le principe de la chaleur qui monte : 20 degré au plancher, et 50 sur la mezzanine. Sans compter que nous avions nos super duvets -12 … la nuit a été chaude. On n’a pas vu de loups, mais entendu quelques uns. Grrrr … et à défaut d’ours, on continue à attirer les lièvres quand on sort la nuit. 2 semaines plus tard, les premiers flocons tombent sur Montréal. Vision mirifique pour les uns, cauchemardesque pour les autres. On pense déjà aux balades en raquettes et aux descentes de ski … On a passé notre premier vrai Halloween la semaine passée. On avait pourtant une monstrueuse réserve de bonbons, mais les gamins ont tout raflé en 1 heure. Comme on donnait les bonbons en échange d’une bonne blague, on vous laisse apprécier celle classée numéro un par le jury : « pourquoi est-ce que les Etats-Unis n’avancent pas ? parce que Georges Bush » ; de la bouche d’un gamin de 12 ans. La veille les élections américaines … rrrooo. Pour l’heure, on aménage l’intérieur en vue des froids mois à venir (comprendre : réserve de films, de coussins, de couette et de quelques accessoires annexes pour jouer les cinéphiles en toute quiétude).