mardi 15 juillet 2008

La rivière n’a pas eu notre peau

Nous sommes revenus saufs de notre périple en canot. Il y aurait plein de (bonnes) blagues à faire à ce propos, du genre « il faisait beau ? on ne sait pas parce que les moustiques cachaient la lumière », « pas trop mouillés par la pluie ? pas du tout, mais mouillés quand le canot a chaviré dans les rapides -niveau II, la honte- », etc … L’expérience a été bonne, et on a eu du super bol : les averses ont fait rage une fois que le camp était monté. Une interrogation, enfin : quand nous avons fait cette descente de la rivière, pourquoi 75% des participants étaient des français (6 sur 8) ?

J’ai (Maï) pleinement savouré les 2 jours, car Guillaume a le sang qui plait plus aux moustiques. On a fait la course avec un huard, chopé une sangsue, vu un orignal qui broutait des feuilles dans la rivière ; on s’est baigné en essayant d’aller plus vite que le courant -impossible, nage sur place, donc-, on a pique-niqué sur des plages de rêves et fait griller des saucisses (mangées avec des galettes !). Pourquoi aller à Cuba quand on a les rivières québécoises et leurs plages de sable fin ?

Dur, le retour à la vie civilisée …

jeudi 10 juillet 2008

Jazz fest

C’était le festival de Jazz de Montréal il y a quelques jours. Ah ! … l’été québécois …

L’ambiance est bonne : les concerts sont en plein air, il fait beau, il fait chaud, des porteurs de bières sillonnent le festival. Comme l’année dernière, on y est allé sans faire de programme, en se laissant happer par la musique. On a passé les 4 dernières soirées à profiter du bon son, assis dans l’herbe. A vrai dire, les concerts de jazz ne sont pas si nombreux. Entre le blues, le groove, le tango argentin, les rockeux, une bonne (excellente) découverte, le Chris Tarry group. C’est surtout le batteur qui impressionne ; il ne joue pas, ce gars, il danse sur sa batterie.