Nous sommes revenus saufs de notre périple en canot. Il y aurait plein de (bonnes) blagues à faire à ce propos, du genre « il faisait beau ? on ne sait pas parce que les moustiques cachaient la lumière », « pas trop mouillés par la pluie ? pas du tout, mais mouillés quand le canot a chaviré dans les rapides -niveau II, la honte- », etc … L’expérience a été bonne, et on a eu du super bol : les averses ont fait rage une fois que le camp était monté. Une interrogation, enfin : quand nous avons fait cette descente de la rivière, pourquoi 75% des participants étaient des français (6 sur 8) ?
J’ai (Maï) pleinement savouré les 2 jours, car Guillaume a le sang qui plait plus aux moustiques. On a fait la course avec un huard, chopé une sangsue, vu un orignal qui broutait des feuilles dans la rivière ; on s’est baigné en essayant d’aller plus vite que le courant -impossible, nage sur place, donc-, on a pique-niqué sur des plages de rêves et fait griller des saucisses (mangées avec des galettes !). Pourquoi aller à Cuba quand on a les rivières québécoises et leurs plages de sable fin ?
Dur, le retour à la vie civilisée …